Le racialisme et l’universalisme, deux termes qui depuis quelques années deviennent de plus en plus dominants dans les médias et sur les réseaux sociaux. C’est le cas en France, mais aussi aux Etats-Unis où le débat est sensiblement le même, avec l’universalisme qui prendra davantage le nom de patriotisme. Souvent, on choisira de se déclarer d’un camp ou de l’autre, deux extrêmes, pour tirer le débat public dans la direction qui nous semble la bonne. Pourtant, faire l’effort de se situer concrètement sur cet axe, semble salutaire pour avoir une idée concrète de la vision politique qu’il faudrait porter. Faut-il être universaliste ou bien racialiste? Eh bien, au moins pour mon cas, la réponse n’est pas si simple.
Tout d’abord, je considère la biologie comme un facteur essentiel de l’identité. Je vois la biologie et je suis attaché à la matérialité des choses. Remplacer les Européens dans les tableaux du Louvre par des Africains me semblerait un crime sans nom. Les Européens ont le droit à un corps, et de le conserver. Pour moi, la France est blanche. L’Europe est blanche. L’Occident est blanc. C’est notre corps. Depuis des millénaires. Nous aurions raison de l’aimer et nier ce droit à exister est une attitude génocidaire.
Pour autant, je ne résume pas les Européens à leur corps. Il y a bien un esprit européen. Mais je considère que l’esprit européen est indissociable du corps européen. Par exemple, de mon point de vue, les blancs qui se convertissent à l’islam tournent le dos à l’Occident et à l’identité occidentale. Et il existe une minorité de peuples blancs que je saurais intégrer dans l’identité européenne pour cette raison.
Aussi, je suis favorable à l’assimilation d’individus, tant que l’assimilation est associée à cette identité biologique. L’assimilation est le fait d’oublier que la personne n’est pas blanche pour qu’elle puisse appartenir à notre identité. Ce n’est pas le fait d’oublier que le peuple français est blanc et de permettre son remplacement par tout et n’importe quoi.
Je ne voudrais pas d’une société qui traite différemment les gens selon leur race. Je veux une société réeuropéanisé dans laquelle une minorité de non-européens pourraient s’assimiler, ou vivre en tant qu’étrangers. Je ne souhaite pas des lois raciales, je veux une inversion des flux migratoires sur des bases légales qui ne manquent pas : double nationalité, criminalité, incitation au retour volontaire, fin du socialisme racial à gogo, etc.
Oui, j’ai conscience qu’il existe des différences biologiques entre les populations humaines, qu’une société multiraciale conduit forcément à une stratification raciale de la société, et donc de fait à une société racialiste. C’est d’ailleurs exactement ce que nous vivons. Soyons honnêtes, la société raciale est déjà notre quotidien. Derrière le vernis universaliste, tout est racial, et la discrimination positive est omniprésente. Les universalistes ont racialisé la société avec le remplacement de population. Et la société racialiste, je veux justement en sortir.
Ainsi je n’appartiendrais pas à un courant de racialisme institutionnalisé, celui de la gauche ou du centre, qui voit du racisme systémique partout et exige des transferts sociaux sur la base de la race des individus, ni à celui des franges les plus radicales de la droite, qui désirerait organiser la société sur des critères raciaux. Je pense appartenir plutôt à un courant de ce que j’appellerais un racialisme fondateur, qui ancre la société dans la matrice d’une population fondatrice.
En effet, une société humaine universelle ne peut exister. Elle ne peut pas être sans ancrage, comme flottant dans l’Ether. Elle repose sur des normes, des codes moraux, tout ce qui pourrait s’apparenter à une culture. Mais ce serait une erreur de ne prendre en considération que le facteur culturel. La légitimité de tous ces éléments culturels repose sur la matrice d’une population fondatrice. Lorsque la légitimité de cette population est remise en question, lorsque son existence est niée, le reste s’évapore. Cette légitimité se construit de deux façons: avec le rapport de force démographique, bien sur, mais aussi à travers les mythes et les histoires qui doivent rester à l’image de cette population.
Mon souhait n’est donc pas le tout-racial mais plutôt de sortir de la société multiraciale, qui ne fonctionne pas, qui nous diminue, qui par les conflits et les disparités qu’elle engendre produit du racialisme, pour revenir à une société européenne pouvant incorporer en son sein des individus et des familles assimilées non pas à des valeurs, ou à une culture, mais à un peuple fondateur.
Entrepreneur, ingénieur spécialisé dans les technologies d’Intelligence Artificielle.