Des nouvelles du capitalisme américain. Peut-être à la suite des décisions de Vanguard et Blackrock, le CEO de Disney a annoncé il y a deux semaines qu’ils allaient freiner le train sur le wokisme. Trop de pertes. Trop de risques politiques. Disney a perdu la moitié de sa valeur en trois ans.
Je sais pas si ça marchera, le wokisme est une béquille pour gérer l’absence de créativité. Ce sont des sociétés qui sont remplies de créatifs qui n’ont plus rien à proposer sinon de la propagande de gauche. La solution choisie par Disney désormais est de stopper la production de contenu original.
La direction de Disney est devenue assez chaotique. Bob Iger, l’actuel CEO, était clairement pro-woke. Il a remonté Disney dans les années 2000-2015, alors que la compagnie traversait une mauvaise passe, mais l’a coulée quand même entre 2015-2020. Suite à de très mauvais résultats, il a été remplacé par Bob Chapley, qui fut débarqué suite à un conflit avec le conservateur de Santis. Chapley a été nommé pour calmer le jeu avec le gouverneur de Floride, a essayé de ménager la chèvre et le chou, mais les activistes wokes ont rapidement eu sa tête.
Il faut comprendre que les wokes ne sont pas du tout satisfaits de tout ce que peut faire Disney. Ce sont des activistes fous qui veulent toujours plus, et une fois que vous les avez fait monter à bord, vous êtes partis pour un très mauvais moment. Et ils constituent désormais une large part des équipes créatives de la compagnie. Chapley a donc été reremplacé par Iger, qui sera chargé de conduire la politique de Chapley.
Le problème, c’est que production après production, le capital que représente la marque Disney s’érode. En quelques années, la société est passée 77ième sur 100 dans le classement des sociétés les plus appréciées, au même niveau désormais qu’ExxonMobil.
Entrepreneur, ingénieur spécialisé dans les technologies d’Intelligence Artificielle.